Exposition présentée à Entrevaux (Chemin de ronde) du 5 avril au 1er novembre 2015.
La dureté de la vie en montagne a rendu les souffrances familières. Les gens, habitués à la douleur, ne se rendent pas bien compte de la gravité de leurs maladies. Le paysan s’attarde peu sur les maux, qui font pour nous l’objet dans les heures qui suivent leur apparition d’une consultation chez un médecin spécialiste. L’indispensable labeur quotidien, l’éloignement et la pauvreté tendent à rendre toute maladie bénigne. Dans l’adversité et quand le mot autosuffisance domine, la solution au mal ne peut-être qu’à portée de main. Et, quand les ressources de la pharmacopée domestique sont épuisées, on n’hésite pas à contacter un guérisseur. Uniquement dans les cas les plus graves, les cultivateurs considèrent le médecin de campagne comme un recours efficace.